Test FIFA 14 nous régale sur PS4

Tseuneugayme

Au lancement du jeu, mis à part une image d’accueil qui change, on retrouve directement ses marques par rapport à la version PlayStation 3. Les menus n’ont pas bougé d’un milimètre et on retrouve absolument toutes les options et fonctionnalités présentes par le passé. Si certains pesteront contre ce manque de nouveautés, on a pour notre part plutôt le sentiment inverse, celui d’être satisfait de ne pas être privé de contenu comme ça a pu être le cas par le passé lors de titres présents sur deux générations simultanément. En plus du classique Coup d’envoi permettant de plonger sans tarder dans le feu de l’action, on a une nouvelle fois droit à un mode Carrière permettant de se glisser au choix dans la peau d’un entraîneur/sélectionneur (les sourcils de Domenech en moins, enfin j’espère pour vous !) ou d’un joueur. Ce mode a bénéficié de pas mal d’améliorations par rapport à la cuvée 2013, avec entre autres l’incorporation d’un vaste système de recruteurs pour la partie management. Il est ainsi possible d’envoyer des émissaires un peu partout dans le monde pour qu’ils dénichent la perle rare qui apportera un plus à votre équipe. Le tout est assez bien intégré, et la navigation dans les menus a gagné en fluidité, ce qui n’est pas un luxe. EA pourrait encore peaufiner la chose, mais on se contentera de ce petit mieux pour le moment !

Si on retrouve toujours les Clubs Pro ou les Saisons en Ligne classiques, deux modes méritent selon moi que l’on s’y intéresse un peu plus. Le premier est la Saison Coop’, qui permet d’inviter un de ses amis PSN pour des saisons fonctionnant sur le même principe que celles en “solo”, au détail près que les matchs se jouent en deux contre deux. Vraiment sympa pour passer du temps en ligne avec ses amis, surtout lorsqu’on sait qu’il est possible de commencer plusieurs saisons parallèlement en fonction des gens connectés. A côté de ça, FIFA Ultimate Team prend encore et toujours plus d’importance au fil des ans, pour notre plus grand plaisir. Le but est toujours de créer une équipe à l’aide de cartes style Panini (R.I.P. Monsieur) en associant des joueurs en fonction de leur nationalité, championnat, etc. On gagne des crédits pour chaque match, et il est ensuite possible d’acheter des packs “à l’aveugle” ou de faire des enchères sur un joueur précis. C’est vraiment très, très addictif et vous n’êtes pas près de décrocher ! A noter qu’il est possible de dépenser de l’argent réel pour acheter des packs, pour les plus foufous d’entre vous qui ont du fric en trop !

Beau comme Cristiano

Le point sur lequel on attendait ce FIFA 14, c’est sur sa réalisation graphique, dans un premier temps. Et là, difficile d’être déçu pour un premier jet sur next-gen. Concrètement, le tout est beaucoup plus fin, beaucoup plus détaillé et réaliste que sur PS3. Avec une vue qui s’y prête, on a vraiment l’impression de regarder une retransmission TV et les centaines de petites animations ajoutées à droite et à gauche grâce au tout nouveau moteur Ignite ne sont pas étrangères à tout ça. L’ajout de supporters, enfin véritablement modélisés en 3D, apporte également un gros plus aux ralentis, qui ont par ailleurs grandement évolué. On peut apprécier les maillots qui se plissent, les touffes d’herbe qui volent au moment des frappes des moins doués qui arrachent la moitié de la pelouse, etc. Les stades ont bénéficié également d’un soin tout particulier et vous vous plairez à admirer les entrées des joueurs juste pour pouvoir en prendre plein la vue. Histoire de se rapprocher de plus en plus de la référence du jeu de sport qu’est NBA 2K14, de nombreux ajouts ont également été faits autour du terrain avec des ramasseurs de balle, des remplaçants qui s’échauffent, des caméras qui bougent. En bref, du très bon boulot !

Côté gameplay, on n’est pas en reste puisque ce FIFA 14 version PS4 reprend bien évidemment tout ce qui était déjà excellent sur la version PS3. Le système de tirs Pure Shoot permettant, comme son nom l’indique, des frappes extrêmement pures, est bien évidemment de retour. Le jeu a en revanche évolué par rapport à la version old-gen sur les transversales et passes lobées. Celles-ci sont désormais magnifiques, réalisées bien souvent avec un petit effet qui rend encore une fois le jeu beaucoup plus réaliste. On se surprend à les utiliser plus qu’auparavant et les matchs gagnent encore en variété grâce à cela. Mis à part cela, le jeu reprend les fondements de son aîné avec une volonté de se tourner vers le beau jeu et les attaques placées. On se retrouve très souvent face à des défenses bien regroupées qu’il faudra apprendre à décimer en faisant bien tourner la balle avant de planter une flèche. Les dribbles ont gagné en simplicité également, le stick droit suffisant à lui seul à sortir les gestes techniques. Le tout est savamment dosé, et on prend un pied incroyable du début jusqu’à la fin, c’est indéniable. Seul le problème des buts sur corner un peu trop fréquents semble ne pas avoir été corrigé à notre grand regret, mais on passera là-dessus sans trop s’attarder.